La valeur des appartements a augmenté dans la plupart des grandes villes françaises. Les plus fortes hausses de ces douze derniers mois ont été constatées à Metz, Nîmes et Bordeaux, relève le baromètre LPI-SeLoger.

La hausse est presque générale. Les prix des contrats signés dans l’immobilier ont augmenté dans 82 % des villes françaises de plus de 150.000 habitants depuis un an, à la faveur notamment d’une hausse de la demande, selon le dernier baromètre LPI-SeLoger publié le 28 novembre. Les plus fortes revalorisations ont été constatées dans les agglomérations de Metz, Nîmes et Bordeaux.

Forte hausse dans les grandes villes

Pour certaines agglomérations, la hausse sur un an atteint presque les 10 %. A Metz, les prix ont progressé de 9,8 %, avec un prix par m2 signé de 2.192 euros, grâce à un rebond de la demande. « Il y a une remontée générale des prix depuis un an et certaines villes, dynamiques ou en baisse ces dernières années, en profitent plus que d’autres », explique Michel Mouillart, responsable du baromètre LPI-SeLoger.

Profitant de la même dynamique, Nîmes affiche une progression de 9,6 % à 1.894 euros par m2. Du côté de la gironde, Bordeaux prend 8,5 % sur un an, avec un prix moyen au m2 de 3.654 euros. Derrière le peloton de tête, se trouvent également Limoges, (+ 7,5 %), Mulhouse (+ 6,4 %), Strasbourg (+ 5,5 %) et Reims (+ 5,4 %). Parmi les très grandes villes, Paris progresse de 2,3 % à 8.543 euros par m2 et Lyon (+ 3,7 %) à 4.001 euros par m2. « Les plus grandes villes sont toujours portées par une bonne dynamique », confirme Michel Mouillart.

Le Havre, Perpignan et Besançon encore en baisse

La situation est cependant beaucoup plus compliquée pour certaines communes, selon le baromètre. Dans la cité portuaire du Havre, les prix signés ont reculé de 7,3 % à 1.892 euros par m2. « Les grèves de l’été ont durement frappé la ville. La demande s’est contractée », explique Michel Mouillart. Mille kilomètres plus au sud, dans la ville de Perpignan, les prix signés, faute de demandes suffisantes, ont également reculé (- 6 % à 1.540 euros). A Besançon, les prix ont aussi chuté (- 4,4 %), avec un m2 d’une valeur moyenne de 1.916 euros

 

 


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