Rachat de prêt

Rachat de prêt immobilier

Les taux sont bas ? Profitez-en pour renégocier votre prêt immobilier !

Si vous remboursez déjà un prêt immobilier, vous pouvez profiter de l’actuelle baisse des taux d’intérêt pour renégocier votre taux de prêt immobilier ! Cela s’avère souvent intéressant si votre taux initial est supérieur d’au moins 0,50% par rapport au taux immobilier actuel. Un nouveau prêt va alors se substituer au précédent, et cette opération se soldera par une diminution du coût total des intérêts.

Attention toutefois, la durée de ce nouveau prêt ne peut pas excéder la durée restante de votre premier prêt.

1. Votre rachat de prêt est-il intéressant ?

En pratique, il y a 3 manières de réaliser un rachat de prêt, présentant chacunes des avantages :

  • conserver la même durée de crédit et abaisser la mensualité : vous gagnerez en pouvoir d’achat,
  • conserver la même mensualité et diminuer la durée de votre prêt : votre prêt se terminera plus rapidement,
  • ou un habile mélange des deux : vous gagnerez à la fois en pouvoir d’achat et en durée de remboursement.

2. Quels sont les frais engendrés par un rachat de prêt?

Bien souvent, pour obtenir un meilleur taux il est nécessaire de changer de banque. Il est parfois possible de conserver son prêt dans sa banque d’origine mais nous constatons qu’il est très rare qu’elle accepte de renégocier son taux. La majorité des demandes est refusée ou n’obtient jamais de réponse.
Il faut donc tenir compte des frais occasionnés par un rachat de prêt immobilier :

  • Les pénalités de remboursement anticipé, qui équivalent à six mois d’intérêts dans la limite de 3% du capital restant dû.
  • Les nouveaux frais de garantie (Caution Crédit Logement ou Hypothèque).
  • Les frais de dossier.

En général, ces frais sont inclus dans le nouveau prêt immobilier, sauf en ce qui concerne les frais de garantie.

3. Fiscalité du rachat de prêt immobilier

Si l’emprunteur bénéficie d’avantages fiscaux liés à son prêt, il peut les conserver :

  • Si vous êtes un investisseur locatif, les intérêts du nouveau prêt seront déductibles des revenus fonciers à deux conditions : que ce nouvel emprunt soit souscrit pour rembourser et se substituer à l’ancien prêt, et que les intérêts et la durée du nouveau prêt immobilier ne soient pas supérieurs à ceux de l’ancien (ce qui paraît naturel puisque le rachat de prêt a justement pour vocation de diminuer les intérêts et/ou la durée du crédit). De plus, les frais de remboursement anticipé et de souscription du nouveau prêt sont eux aussi déductibles.
  • Dans le cas d’un emprunt pour l’achat d’une résidence principale, si le prêt initial ouvrait droit à un crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt, le nouveau prêt bénéficiera du même avantage. Le montant du nouveau crédit d’impôt ne devra toutefois pas être supérieur à celui de l’ancien.

4. Quelles sont les démarches pour effectuer un rachat de prêt?

Si vous envisagez de renégocier votre emprunt immobilier, il vous suffit de faire une demande sur notre site. Dès lors un conseiller prendra contact avec vous afin de réaliser une étude précise de votre dossier.
Afin de faciliter cette étude, il est préférable que vous soyez en possession du tableau d’amortissement de votre prêt immobilier actuel.

5. Bon à savoir

N’oubliez pas la restitution de la caution !
Un rachat de prêt immobilier peut parfois vous réserver une bonne surprise supplémentaire… Certains organismes de caution (Crédit Logement par exemple) prévoient qu’une partie de la prime payée en début de prêt soit restituée lorsque la caution prend fin. Cette part restituable représente par exemple environ 1 300€ pour un prêt de 200 000€ cautionné par Crédit Logement. Et elle vous sera restituée en cas de rachat ! Vérifiez donc la façon dant votre prêt est cautionné, cela peut notablement augmenter l’intérêt d’une renégociation de prêt.

Evitez les reventes à court terme
Même si le coût total d’un prêt diminue grâce à la renégociation de crédit, il est préférable de ne pas envisager de revendre son bien avant 5 ans. En effet, compte tenu de l’augmentation du capital emprunté, les frais ne seraient pas amortis.